Le FSOC a tenu jeudi sa dernière réunion de l’année. Il «jouera son rôle en surveillant l’évolution des technologies pour répondre aux risques émergents», a assuré la secrétaire au trésor, Janet Yellen, qui dirige le comité.
«Soutenir l’innovation responsable dans ce domaine peut permettre au système financier de récolter des bénéfices tels qu’une efficacité accrue, mais il existe également des principes et des règles existant en matière de gestion des risques qui devraient être appliqués», a-t-elle ajouté.
Utilisation accrue
Le président américain Joe Biden a signé à la fin octobre un décret fixant des règles et principes pour encadrer le développement de l’IA. Le texte impose notamment aux entreprises du secteur de transmettre au gouvernement fédéral les résultats de leurs tests de sécurité, quand leurs projets posent «un risque sérieux en matière de sécurité nationale, de sécurité économique nationale ou de santé publique».
Le FSOC a précisé, dans le communiqué publié à l’issue de la réunion, que «l’utilisation de l’IA dans les services financiers s’est accrue». «L’IA offre des avantages potentiels, comme la réduction des coûts et l’amélioration de l’efficacité, l’identification de relations plus complexes et l’amélioration des performances et de la précision», mais «peut introduire certains risques, notamment en matière de sécurité et de stabilité».
Ainsi, le conseil «recommande de suivre l’évolution rapide de l’IA afin de garantir que les structures de surveillance tiennent compte des risques émergents pour le système financier tout en favorisant l’efficacité et l’innovation», est-il précisé.