IA au travail: les entreprises doivent se mettre au diapason de leurs employés ANALYSE. Si les employés suisses sont nombreux à s’être approprié l’intelligence artificielle générative dans le cadre de leur travail, les directives et les formations en la matière manquent encore. Une -- Deux tiers (66 %) des employés en Suisse ne sont pas formés pour une utilisation appropriée de l'IA générative. — © CHRISTIAN BEUTLER / KEYSTONE Deux tiers (66 %) des employés en Suisse ne sont pas formés pour une utilisation appropriée de l'IA générative. — © CHRISTIAN BEUTLER / KEYSTONE -- la conclusion d’une récente étude sur les opportunités et les défis de l’intelligence artificielle (IA) au travail, réalisée par l’éditeur californien de logiciels Salesforce publiée à la mi-décembre. Plus de -- Ce qui frappe, c’est que l’utilisation de l’IA ne se fait pas dans un cadre officiel: 34% des personnes interrogées en Suisse (40% au niveau -- informelle: deux tiers (66%) des employés suisses ne sont pas formés pour une utilisation appropriée de l’IA générative, et tout autant de collaborateurs n’ont pas reçu de formation pour un usage sécurisé. Et -- Mais ces données restent alarmantes lorsqu’on sait que les IA génératives font désormais partie du quotidien de travail de nombreux salariés: environ deux tiers (65%) des personnes interrogées en Suisse confirment qu’elles sont plus productives grâce à l’IA, selon l’étude. Mais surtout, pas moins de 61% des participants à l’enquête en Suisse ont déjà présenté des résultats générés par l’IA comme étant les leurs. Au sein de la Confédération, ce chiffre est particulièrement élevé chez -- Ce dernier point illustre sans doute le cœur du problème. Si nombre d’employés présentent des résultats générés par l’IA comme les leurs, c’est sans doute aussi parce que les directives ne sont pas claires ou -- Cette réalité fait légitimement craindre un mauvais usage de l’IA par certains collaborateurs – qui pourraient entrer des données -- automatiquement. Et les collègues et supérieurs n’étant pas au courant que les résultats présentés sont ceux de l’IA, ce sont autant de garde-fous qui disparaissent. -- aussi être dangereux. Un exemple extrême, au Brésil, un juge a utilisé l’intelligence artificielle pour l’aider à rendre sa décision. Résultat: la sentence contenait de fausses références. -- Même si le constat peut paraître intéressé, Salesforce ne dit pas autre chose dans son communiqué: «Pour profiter des avantages de l’IA générative, les entreprises doivent établir des directives claires pour