Sans garde-fou, l’IA menace nos sociétés ÉDITORIAL. Les fausses informations fabriquées par l’IA générative de Microsoft sur les élections fédérales rappellent que ces systèmes ont -- La frénésie autour de l’intelligence artificielle incite les entreprises à prendre des décisions lourdes de conséquences pour nos sociétés. En intégrant son IA générative Copilot à son moteur de recherche Bing, Microsoft a fait le choix de sacrifier la fiabilité de -- C’est ce qu’on comprend à la lecture d’une étude menée par AlgorithmWatch et AI Forensics. Les deux ONG ont analysé des milliers de réponses de l’IA générative de Microsoft dans le cadre des élections fédérales sur Bing. La conclusion fait frémir: invention de scandales -- Comment expliquer une telle marge d’erreur? Par le fonctionnement même de l’outil. L’IA générative de Microsoft a pour mission de fabriquer une réponse sous forme de texte. Elle ne s’embarrasse pas de la notion -- en langage naturel. A ce titre, Copilot remplit sa part du contrat. Lire aussi: Pour l’IA générative de Microsoft, Ueli Maurer siège toujours au Conseil fédéral A terme, une telle IA pourrait apporter des réponses plus précises aux requêtes formulées sur un moteur de recherche, tout en offrant -- mûre. Malgré ce fait indéniable, Microsoft n’a pas souhaité temporiser. Lire aussi: Les européens Mistral AI et Aleph Alpha peuvent-ils réellement concurrencer les géants américains de l’intelligence -- recherche? Impossible à dire. Mais ce qui est sûr, c’est qu’un déploiement trop hâtif d’une IA générative dans l’outil de recherche le plus utilisé de Suisse (plus de 91% de parts de marché selon Statista) -- contrôle. Lire aussi: Intelligence artificielle: l’accord européen est historique, mais le plus dur est à venir -- toutes et tous. Le Conseil fédéral s’interroge encore sur l’opportunité de réglementer l’IA, là où l’Union européenne va de l’avant. Reste à trouver la bonne approche. Elle sera sans doute collective, car, seule, la Suisse n’imposera rien à des géants étrangers. Lire aussi: Faut-il réguler ou non l’intelligence artificielle? Un débat explosif débute en Suisse -- Google Intelligence artificielle Microsoft *